OS Protect Kiss . Boy's Love.

Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent pas, hélas.

Je doit m'enfuir, à tout prix.
Pourquoi?
Parce que sinon je vais mourir. Mourir signifie que mes amis seront triste. Mourir signifie que je ne pourrai plus jouer au foot.
Mais pourquoi je pense au foot à un moment comme celui-ci? A croire que je deviens comme mon capitaine, obsédé par ce sport.
Mes cheveux ne sont plus bleu électrique, ils ont pris une teinte pourpre. Ce pourpre que j'ai déjà vus auparavant.
Je fait tellement d'efforts pour marcher. Mes pieds sont meurtris. J'ai mal, je vois flou, mais je cours.
C'est ironique vous ne trouvez pas? Jadis j'aimais tellement courir. Jamais je n'aurais imaginer que ça puisse faire mal.
Voilà que maintenant je ralentis, je ne suis pas assez fort. C'est cette faiblesse qui me perdra.
Mais je ne renonce pas, je vois les paysages défiler. Je suis à bout de souffle, mes jambes pèsent lourds, cependant mon agresseur me rattrape.
Je sais que si je me retrouve à sa merci, je ne serais plus de ce monde.
Puis j'arrive enfin en ville. Je bouscule les passants, allant de rue en rue, de trottoir en trottoir.

Je rencontre une personne que je connais bien. Cette personne, depuis ma disparition, a été le pansement de toutes mes blessures. A chaque fois que je sombrais dans la folie, tellement la douleur était forte, je pensais à lui.
D'ailleurs, il me regarde comme si j'étais un fantôme puis me prend dans ses bras. J'en oubliais mon agresseur.
Grave erreur.
Une détonation retentit, et une douleur aigu se propage dans mon dos. Il m'observe, avec horreur.
Je suis déjà couvert de sang, alors un peu plus ou un peu moins, qu'est-ce que cela changerais?
Un filet de sang coule de ma bouche J'entends d'autres voix qui se rapproche. Des cris.
«  Appelles un ambulance!!
Je t'en prie , ne meurs pas ! 
Restes! »
Je ne peux rien leurs répondre. Puis, le monde entier devint flou, et je sombres dans un univers noir et sans fin.

J'émerge lentement, mon esprit encore embrouillé. Je ne sais pas quel jour, mois et année nous sommes. Je tourne la tête et à côté de moi, un garçon est assis. Les autre sont debout. Ils sont une vingtaine en tout. C'est alors que je m'en rappelle.
Le type qui m'avait enlevé, la course poursuite...
Lorsqu'ils me virent bouger, ils écarquillèrent les yeux. Certains ce mirent à pleurer. Le garçon assis me pris dans ses bras. Je me mis à sangloter en silence. Quand je relevais la tête , je me rendis compte que les autres étaient partis, nous laissant seuls. Je plongeais mon regard dans ses yeux. Son air à la fois sérieux et protecteur me fascinais.
Je me rendis alors compte que nos visages était très proche.
Ce fut lui qui rompit la distance et m'embrassa. Ce fut un baiser simple, léger. Un baiser protecteur.